Les prix de l’énergie flambent, ceux des biens durables également. Inflation, pénuries et surchauffe. Pénuries des matières premières aux semi-conducteurs. Même dans la main-d’oeuvre. A un tel point qu’Amazon (2ème employeur aux Etats-Unis) vient d’augmenter le salaire de ses employés à l’embauche de 20% au dessus du salaire minimum public (15$/heure).
Nous sommes dans une situation sans précédent, aberrante. Avec une croissance élevée et une économie mondiale en surchauffe, des déficits et des dettes abyssaux, et un début de retour de l'inflation, nous devrions avoir des taux d'intérêt à court terme d’au moins 2 à 3%, voire 4 à 5% pour les pays les plus endettés comme la France.
Or les taux à court terme sont toujours négatifs. Et les taux à long terme aussi dans certains pays. En fait, les taux d’intérêt ne sont plus les taux réels de marché. Ils sont fixés - manipulés - par les banques centrales afin d’éviter les faillites des entreprises et des gouvernements surendettés, et pour relancer la croissance.
Ceci est bien-sûr dû à la crise sanitaire qui a provoqué un arrêt complet de l’économie, une décroissance violente et une déflation temporaire. C’est également dû à la déflation structurelle en vigueur depuis la crise financière de 2008, accentuée par le vieillissement de la population, la technologie et l’écologie, ce qui nous mène vers une croissance structurelle plus faible.
Qu’est ce que cela veut dire?
La hausse des taux d’intérêt est inéluctable.
Aujourd’hui, plus rien ne justifie cette manipulation des taux d’intérêt. Les banques centrales n’ont plus le choix et vont devoir laisser les taux remonter. Cela a déjà commencé: le taux d’emprunt à 10 ans de la France est redevenu positif à 0,08% (c’est minime, mais c’est un signe). Nous anticipons une remontée des taux en Angleterre et aux Etats-Unis. En Europe, la BCE essaie de gagner du temps mais la direction ne fait aucun doute.
Si les pressions inflationnistes restent contenues, la hausse des taux sera modérée et aura peu d’impact. C’est ce que nous espérons et envisageons. Une forte remontée des taux suite à la pression de l’inflation changerait complètement le paysage financier et notamment celui des Etats endettés.
Que faire en attendant la remontée?
En théorie, les actions ne sont pas particulièrement sensibles à l’inflation. En pratique, les marchés ont monté sans discontinuité depuis leur point bas il y a 18 mois au début de la crise COVID. Aujourd'hui, nous estimons que les marchés sont à des niveaux très élevés et recommandons de faire des arbitrages vers des valeurs et des actifs plus défensifs.
En particulier, nous recommandons de profiter des taux bas pour investir en immobilier SCPI à crédit.
Investir en SCPI c’est : aucune contrainte de gestion, pas de frais de dossier, ni de garantie. La durée d’emprunt est flexible jusqu’à 20 ans. Il est aussi possible d’investir via des versements mensuels aussi modestes que 50 EUR. Les rendements sont réguliers et raisonnables entre 4 et 5% par an en moyenne, voire un peu plus pour les plus petites. C’est un investissement immobilier incontournable qui a du sens en période ‘normale’ et encore plus en cette période où l’inflation et les taux d’intérêts sont orientés à la hausse.
Chez OraNui Finance, nous avons un beau choix de SCPI, gérées par SOFIDY, CORUM, KYANEOS, ALDERAN. Celles investies en Europe offrent une fiscalité attractive vu qu’il n’y a pas de prélèvements sociaux sur les revenus européens.
Enfin, SOFIDY vient de lancer un service de financement à crédit de ses SCPI.
Nous vous invitons à consulter nos lettres précédentes pour plus d’informations sur les différentes SCPI, ou mieux, contactez-nous, nous sommes à votre disposition pour vous renseigner!
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